Biography
C'est en 1892 que l'Union Instrumentale de Fribourg est fondée. Sa devise était: "Travail, persévérance, succès". La cérémonie de bénédiction du nouveau drapeau fut un de ces évènements marquants dont l'époque avait le secret. Sous les voûtes de la cathédrale Saint-Nicolas, les quarante membres de l'Union Instrumentale assistèrent à la bénédiction de leur bannière. En 1926, la société risqua de disparaître, ne comptant plus que neuf membres. C'est en 1934 qu'elle renaquit et inaugura, en 1935, ses nouveaux uniformes et sa nouvelle bannière. Les Autorités cantonales et communales adressèrent leurs vœux à la nouvelle Union dont elles révélèrent le caractère social. A l'occasion de cette manifestation "de renaissance", des représentants éminents de la vie musicale fribourgeoise soutenaient, par leur présence, la société: le chanoine Joseph Bovet et Georges Aeby.
L'Union Instrumentale était ressuscitée. En 1939, Auguste Rody, un professionnel de la musique, prenait la baguette de direction jusqu'en 1943. L'automne 1943 était une date importante pour l'Union Instrumentale, puisqu'il s'agissait de l'année marquée par l'arrivée de Paul Mossu, directeur. Ce dernier savait motiver ses musiciens, en meneur d'hommes et en pédagogue éclairé. C'était en 1945 que l'Union Instrumentale devenait harmonie. Semblable formation nécessitait une moitié d'instrumentistes jouant des bois, clarinette, saxophone, basson, hautbois et flûte. En 1962, le président Franz Spicher était remplacé par Me Rémy Brodard, qui venait d'organiser la fête cantonale des musiques à Fribourg. Par la suite, un nouveau directeur était nommé: René Pillonel qui donnera le goût de la musique anglaise et américaine, celle du brass band, à l'Union Instrumentale. En 1966, une nouvelle bannière était bénie et recevait comme marraine Mme Berthe Mossu et comme parrain M. Max Aebischer, conseiller d'Etat. Le "stamm" de l'Union Instrumentale était déplacé au Café Beauregard. Pour succéder à René Pillonel, directeur, l'Union Instrumentale choisissait le Grison d'origine, Hans-Peter Arpagaus, brillant tromboniste et étudiant à l'Université de Fribourg.
C'est en 1973 que le président François Briod passait le témoin à Claude Jorand. Marcel Rossalet était quant à lui nommé nouveau directeur. L'Union Instrumentale s'inscrivait au Giron des musiques sarinoises.
Défilé en 1971
En 1979, les nouveaux uniformes étaient taillés selon le modèle des officiers carabiniers vaudois du début du 19ème siècle; la tenue allie bleu de Prusse et bleu d'azur, avec queue de pie, bicorne noir, fourragère chargée d'insignes. Sur le solide tissu, quatre corps de postillon sont brodés.En 1985, une nouvelle ère s'ouvrait pour l'Union Instrumentale. A sa tête, Jacques Aeby, un directeur jeune mais déjà expérimenté, était nommé à l'âge de 33 ans. Fils de Georges Aeby qui avait un œil toujours bienveillant sur l'Union Instrumentale, Jacques Aeby était compositeur et musicien déjà chevronné. Un nouveau président était également nommé en la personne de Pierre Ecoffey.
L'union en 1992
C'est en 1990 qu'Arnold Wicky, musicien de l'Union Instrumentale, succèdait à Pierre Ecoffey. Nicolas Betticher prenait la présidence de l'Union Instrumentale en 1995. Après le départ de Jacques Aeby, la société nommait Pierre-Etienne Sagnol, musicien glânois, comme nouveau directeur. Le nouveau tandem commençait à assurer une excellente qualité musicale et organisait de nombreux voyages à l'étranger (Brésil, Canada, Etats-Unis, Rome, etc.).
Actuellement, l'Union Instrumentale est sous la direction d'Olivier Neuhaus.